« En 2050, 70% de la population mondiale vivra en milieu urbain. C’est aussi la date à laquelle la France n’est plus censée émettre un seul gramme de CO².
Pour arriver à cet objectif, il est primordial de rapidement reconsidérer la place que nous laissons aux biodiversités végétales en ville, des « mauvaises herbes » au majestueux marronnier. Les plantes assainissent l’air, la rafraîchissent grâce à l’évapotranspiration, favorisent l’absorption des eaux de pluies, et pour certaines, sont capables de nous nourrir. Les avantages de la présence des végétaux en ville ne sont plus à prouver et pourtant, ces derniers sont réduits à des pots de fleurs remplis de géraniums et à des tilleuls alignés.
Il est nécessaire de développer une nature urbaine pour assainir nos villes et surtout, pour que nous puissions nous rapprocher de cette biodiversité. De pouvoir sentir les fleurs, toucher les feuilles, cueillir des légumes… améliore cette relation oubliée entre humain et végétal. Pourquoi la voiture individuelle ne lèguerait pas sa place à des espaces verts ? C’est une perspective qui semble ambitieuse, mais pas si irréaliste… »





